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      Avoir le cœur entre deux continents, entre deux cultures, entre deux tempos cela enrichit forcément l'esprit vagabond, le rythme cardiaque et les colorations musicales.

Depuis sa naissance, entre Ardèche coté mère et Cote d'Ivoire coté père, il pratique le métissage des genres à grande échelle : une échelle internationale, européenne et nationale qui va rythmer son parcours musical.

 

       Sa première formation née en 1989. Green Hope officie dans le style du rock psyché.

En 1994, il monte sur scène à Vienne supporté par un jeune groupe de Valence qui fait ses débuts et assure leur première partie : ils se nomment, Dionysos.

L'aventure accouchera de la sortie d'un CD 5 titres nommé : « Burn Your Mind »

 

        Entre 1997 et 2001, avec Pat Delefunk, une formation plus ambitieuse aux accents de groove et de speed funk, ils arpentent des scènes plus importantes aux Nuits de Fourvière, au Printemps de Bourges ou au Ninkasi de Lyon. Ils assurent les premières parties de groupes aussi variés que talentueux comme : Sinsemilia, Manu Dibango, High Tone, The Skatalites ou, juste retour des choses, leurs amis de Dionysos qui sont devenus un phénomène musical à eux seuls.

 

De 2002 à 2006, le besoin de se rapprocher de ses racines et d'un line up plus intimiste se fait ressentir. Il forme Africa Combo qui officie avec chant et basse dans un trio de musique métissée. L'écriture de textes se fait en langue traditionnelle, « Dioula ».

Ils sortent un CD 5 titres : "Dounounia Gbe Man"

 

        Avec à ses yeux, en lien avec sa compagne une de leurs plus belles compositions, la naissance de leur deux enfants, il lui faut opérer une pause et jouer son rôle de père. Les tournées, les longues heures sur les routes et l'énergie de la scène sont difficiles à concilier avec la famille naissante. Il met à profit cette pause pour intégrer des stages d'expression vocale et de théâtre et il se lance dans l'animation d'ateliers nommés "Circle Song" en lien avec le chant improvisé en groupe. Le rapport avec les autres, la transmission de son art et l'impérieuse nécessité de se sentir utile, notamment aux plus jeunes le poussent à composer des contes et autres comptines pour libérer les énergies artistiques des plus petits comme des plus grands que ce soit au sein d'écoles, de collèges ou de centres de réinsertion et autres... 

 

       Entre terre et eau jusqu'aux racines de son nom (Bois / Komara), son univers musical a les pieds solidement ancrés dans cette terre d'Afrique et de France qu'il veut faire résonner à l'unisson, au diapason de ses nuances, de ses contrastes, de ses diversités.

C'est, en substance ce qui portera le projet WOOD, s'imposant aujourd'hui à lui dans sa quête de justesse et celui du bilan de ses nombreuses années passées sur les scènes, sur les routes et dans l'enseignement artistique. 

                                                                                             Olivier KALOUDZ/David K

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